La tourmaline a été découverte pour la toute première fois au Brésil, dans les années 1500 par un conquistador espagnol qui, ébloui par le vert vif de la pierre, la confondit avec une émeraude. Cette confusion demeura jusqu’aux années 1800 lorsque les scientifiques ont reconnu la tourmaline comme un minéral distinct. Avant cela, elle était prise pour d’autres types de minéraux selon sa couleur (rubis, émeraude, saphir, etc.).

La découverte d’autres variétés de tourmalines au Brésil dans les années 1980 et 1990 ont suscité un intérêt croissant pour cette pierre.

Bien que la tourmaline ait été découverte sur les terres du continent américain, son marché de prédilection a toujours été, dans le temps, la Chine.  A ce titre, Tz’u Hsi, dernière impératrice de Chine, chérissait tout particulièrement cette pierre au point d’en constituer une impressionnante collection. Au fil des ans, les mineurs sont devenus tellement dépendants de la chine que l’effondrement du gouvernement chinois en 1912 a entrainé avec lui, dans sa chute, le commerce de la tourmaline aux Etats Unis qui a réduit drastiquement sa production.

L’offre en tourmaline n’a connu un rebond que quelques années plus tard grâce au Brésil qui en mis une grande quantité sur le marché.

A partir des années 1950, des trouvailles ont été faites dans d’autres pays tels que le Madagascar et l’Afghanistan. 

Aujourd’hui, la tourmaline est exploitée dans le monde entier. Les principales mines se trouvent au Brésil, au Sri Lanka, au Pakistan, en Russie, en Afghanistan, en Birmanie, au Madagascar, en Namibie, au Mozambique, au Nigeria, au Malawi et en Tanzanie.